Véhicule électrique : quelle pollution ?
Alors que l’ensemble des pays industrialisés prônent la valeur écologique du véhicule électrique, le problème de la pollution réelle se pose pour comparer avec les véhicules actuels.
En effets de nombreuses associations tirent la sonnette d’alarme sur la pollution cachée de ces véhicules, pour la fabrication, et le rechargement lié à la consommation électrique et au CO2 émis lors de chaque charge.
Fabrication d’un véhicule : quelle pollution pour les véhicules électriques et pour les véhicules thermique ?
Les études ont calculé que la fabrication d’un véhicule électrique rejette environ 2,5 tonnes de CO2 tep (tonne équivalent pétrole). Ce bilan carbone ne prend pas en compte la fabrication de la batterie, qui a un cout énergétique de 0,17 tonnes de CO2 par kwh. Ainsi, la fabrication d’une batterie de 40kw émet 6 tonnes supplémentaire. Pour une batterie de 100 kW (type tesla), le CO2 émis serait de l’ordre de 17 tonnes. Pour ce qui est du recyclage des batteries, les évolutions technologiques permettent de recycler 95% des éléments. L’idée que les batteries ont une empreinte écologique importante est donc à rayer.
A contrario, la fabrication d’une voiture thermique rejette environ 3,74 tonnes de CO2 tep, soit plus de 2 fois moins (pour un véhicule équipé d’une batterie de 40 kW). La destruction d’un véhicule thermique consomme 10 tonnes de CO2 tep, avec une réutilisation des métaux pour la production de nouveaux biens.
Utilisation quotidienne et émission de pollution au CO2 des véhicules électriques
Pour l’utilisation quotidienne, la voiture électrique a une empreinte carbone, et donc une émission de CO2, très inférieure à ses consœurs thermiques.
En effet, alors que pour une voiture thermique, on parle d’une centaine de gramme de CO2 par kilomètre (soit 10 kg pour 100 km), la production d’un kW d’électricité émet 74g de CO2. La charge d’une batterie de 40kW consomme ainsi autour de 3Kg de CO2, pour une autonomie de 250km. Une voiture électrique émet ainsi environ 1,2 kg de CO2 pour 100 km, soit 10 fois moins qu’une voiture thermique.
L’avantage important est que l’émission de CO2 est réalisée en dehors des villes, dans des zones où l’absorbions du CO2 émis est plus facile grâce à la présence de végétation abondante autour des centrales électriques.
L’excédent d’émissions de CO2 à la production serait donc absorbé dès 5000 km d’utilisation. Si on prend en compte la destruction du l’ancien véhicule, on
Cette recharge des batteries doit cependant être mise en corrélation avec la nécessité de produire encore plus d’électricité, et donc de choisir des moyens de productions qui respectent également les émissions de CO2.
Il est également à étudier l’auto-production d’électricité, qui permet de diminuer les grosses unités de production électriques, qui peuvent engendrer une pollution visuelle en campagne.
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